Biodiesel

Le biodiesel, biogazole ou B100 est un biocarburant obtenu à partir d'huile végétale ou animale, transformée par un procédé chimique nommé transestérification faisant réagir cette huile avec un alcool, afin d'obtenir du EMHV ou du EEHV.



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Biocarburant - Biomasse - Énergie renouvelable - Utilisation durable des ressources naturelles

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Définitions :

  • Carburant pour automobile obtenu par transestérification des huiles végétales, ou des graisses animales, utilisé dans les moteurs Diesel (source : fr.wiktionary)
  • carburant obtenu par la transformation chimique d'huiles végétales ou animales pour se substituer au gasoil classique produit à partir de ... (source : alternatives-economiques)
Biodiesel
Une fiole de biodiesel
Une fiole de biodiesel
Général
N° CAS 67762-38-3
N° EINECS 267-015-4
Apparence liquide jaune
Propriétés physiques
T° fusion -10 °C [1]
Solubilité Quasiment insoluble dans l'eau[1]
Masse volumique 0, 875 à 0, 885 g/cm³ 20 °C[1]
Point d'éclair 180 °C DIN 51758[1]
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le biodiesel, biogazole ou B100 (B20, B5, B2, etc) [Note 1] est un biocarburant obtenu à partir d'huile végétale ou animale, transformée par un procédé chimique nommé transestérification faisant réagir cette huile avec un alcool (méthanol ou éthanol), afin d'obtenir du EMHV ou du EEHV (suivant l'alcool utilisé). Le biodiesel tente de concurrencer les huiles végétales utilisées à l'état brut et le pétrodiesel, c'est-à-dire le diesel classique. Le biodiesel est parfois utilisé seul dans les moteurs ou mélangé avec du pétrodiesel.

En France, on parle aussi de Diester. Le diester, mot-valise constitué par la contraction de diesel et ester, est une marque déposée par Sofiproteol. C'est aussi un terme devenu commun pour désigner en France, les esters méthyliques d'huiles végétales (EMHV), le biodiesel en Europe et en Amérique du Nord.


Huiles utilisées
Champ de Colza.

Un ensemble de réaction chimique ayant pour but d'extraire le glycérol des huiles végétales pour le remplacer par de l'alcool, la majorité du temps du méthanol, est aujourd'hui le procédé utilisé pour obtenir du biodiesel (un EMHV ou un EEHV plus exactement) [2]. Les huiles végétales sont des triglycérides, c'est-à-dire des triesters du glycérol et des acides gras. Elles sont obtenues par simple pression à froid et filtration de graines oléagineuses.

En principe, l'ensemble des huiles peuvent être utilisées, cependant, certaines sont privilégiées à d'autres. Ainsi, en France, les producteurs utilisent plus fréquemment de l'huile de colza, tandis qu'aux États-Unis, les fabricants préfèrent le soja et dans une moindre mesure le canola[Note 2]. Les États-Unis sont d'autre part les plus gros producteurs de soja devant le Brésil. Mais c'est peut-être à partir d'algues que les huiles pourront être produites avec le meilleur rendement[3], [4], rendant ainsi envisageable une production de biodiesel à grande échelle.

Transestérification par le méthanol

Équation chimique de la réaction de transestérification :

1 mol de trilinoléate de glycéryle + 3 mol de méthanol --> 1 mol de glycérol + 3 mol d'E. M. H. V

Une trans-estérification est la réaction d'un ester sur un alcool pour donner un autre ester. En ce qui nous concerne, c'est la trans-estérification de trilinoléate de glycéryle (huile de colza) par le méthanol (CH3OH) et on obtient de l'Ester Méthylique d'Huile Végétale (E. M. H. V. ) et du glycérol (C3H8O3). La trans-estérification est une réaction chimique qui est à l'origine du diester. Les molécules plus petites du biodiesel ainsi obtenues peuvent alors être utilisées comme carburant dans les moteurs à allumage par compression (moteur diesel).

Pour augmenter la vitesse de réaction, il faut chauffer le liquide vers 50 °C et ajouter une base comme catalyseur. La base peut être, par exemple, de l'hydroxyde de sodium. Pour un meilleur rendement énergétique global, on peut aussi choisir de laisser simplement réagir sans chauffer, la réaction prenant tandis quelques heures. Il faut approximativement 100 kg de méthanol pour transestérifier une tonne d'huile végétale (ester d'acides gras et de glycérol) de colza en présence d'un catalyseur alcalin[2]. On obtient alors une tonne de diester (ester d'acides gras et de méthanol) et 100 kg de glycérine réutilisable dans l'industrie chimique ou alimentaire.

La vitesse de la réaction chimique peut être perfectionner par ultrasonification augmentant ainsi le rendement de la transestérification des huiles végétales et des graisses animales en biodiesel. Ceci sert à changer la production de batch à débit continu et de diminuer coût d'investissement et d'opération[5].

Hydrogénation

Industrie «Neste» de biocarburant, en Finlande.

Le procédé d'hydrogénation, breveté par la société finlandaise «Neste», consiste à transformer les triglycérides de l'huile végétale en leurs alcanes correspondants. Comme dans le procédé respectant les traditions, c'est une réaction catalytique, mais cette fois-ci l'huile est mise en présence d'hydrogène au lieu de méthanol. Les avantages de cette technologie comparé à la précédente sont multiples. La co-production de glycérine, pour laquelle il n'existe pas forcément de débouché local, est évitée. L'hydrogénation permet d'autre part d'ôter l'ensemble des atomes d'oxygène. En effet, l'absence de molécules oxygénées rend le produit final plus stable. Enfin, les produits de la réaction sont principalement des alcanes, ce qui permet d'obtenir des indices de cétane élevés, proches d'un gazole parfait.

Par certains aspects, le biodiesel obtenu est supérieur au gazole de source pétrolière[6] : point de trouble plus élevé, émissions nocives plus faibles. Ce procédé sera déployé à grande échelle dès 2010 dans une usine à Singapour, qui transformera de l'huile de palme. Il s'agira alors de la plus grosse usine de biocarburants au monde (800 000 tonnes par an) [7].

Performances comparées

Comparé au biodiesel, les huiles végétales possèdent une viscosité plus importante (jusqu'à 10 fois plus), une indice de cétane plus faible, et une température de solidification plus élevée. La viscosité du pétrodiesel est meilleure, jusqu'à deux fois moins, et le pétrodiesel est moins corrosif que le biodiesel. Le biodiesel pur dégrade le caoutchouc naturel et pour cette raison, il convient de vérifier la qualité des joints si on veut utiliser du biodiesel pur.

Intérêt du Biodiesel

Le principal intérêt revendiqué par le biodiesel est de ne pas être une énergie fossile et d'apporter une énergie renouvelable (l'huile végétale brute) contribuant particulièrement peu à l'augmentation du taux de CO2 présent dans l'atmosphère. En effet, en principe, la plante[Note 3], durant sa croissance, consomme par photosynthèse la quantité exacte de dioxyde de carbone qui sera dégagée lors la combustion du carburant. Cependant, pour bien maîtriser la valeur écologique d'un carburant, il faut prendre en compte son éco-bilan, et par conséquent tout son processus de fabrication, incluant la culture et ses intrants, l'empreinte écologique et l'efficacité énergétique des processus de transformation et des transports du producteur au consommateur final et faire le bilan énergétique global. Le biodiesel nécessite un apport énergétique pour accélérer le processus d'estérification et doit être traité dans des raffineries spécialisées avant d'être livré aux consommateurs, ce qui alourdit énormément son efficacité énergétique surtout face à l'huile végétale carburant. Le biodiesel seul est non-performant car il n'a que 40 points au niveau de son cétane.

Certains soulignent des risques qui n'ont pas originellement été pris en compte[8], [9]. Il ne faudrait pas que la production de biocarburants se fasse au prix d'une déforestation massive comme au Brésil, ce qui, au contraire de l'effet recherché, augmenterait les émissions de gaz à effet de serre. Qui plus est , les espaces cultivés privent les pays de sols pour l'agriculture alimentaire, en faisant monter les prix des céréales ou du maïs alimentaires.

Bilan environnemental

Un projet européen a pour objectif d'approfondir les études menées sur le colza énergétique, en considérant seulement la partie agricole. On parle alors du bilan environnemental de la culture. Pour traiter au mieux ses différents aspects, trois organismes mettent en commun leurs compétences :

  • l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)
  • le Cetiom (Centre technique interprofessionnel des oléagineuxs métropolitains)
  • l'INRA (Institut National de la Recherche Agronomique)

Cela consiste à établir une base quantitative d'évaluation des facteurs d'impact de la culture sur l'environnement à travers l'inventaire des consommations de matière et d'énergie, mais aussi des rejets solides, liquides et gazeux, pendant son cycle de vie. Il faut par conséquent comparer toute l'énergie indispensable à la production du diester à celle restituée (rendement énergétique), mais également mesurer les quantités d'azote lessivé (nitrates) ou ré-émis (protoxyde d'azote, ammoniac) comparé à celles relevées sur sol en jachère nue ou spontanée.

Bilan hydrique

Un autre aspect du bilan environnemental est l'impact de la jachère sur les évolutions du stock d'eau et les écoulements dans le sol. Une particularité du colza d'hiver est la longueur de son cycle : le sol est couvert pendant 10 mois ce qui comporte deux avantages : la conservation de la structure (porosité et résistance à l'érosion) et la limitation de l'érosion lors des fortes pluies hivernales. Qui plus est la surface et la structure du couvert régissent l'évapo-transpiration. Avec en outre la capacité des racines à capter l'eau du sol, la culture et sa fertilisation jouent un rôle évident sur les stocks d'eau et le drainage.

Bilan azoté

L'élément azote est impliqué de multiples façons dans le bilan environnemental. Indispensable pour la fertilisation, il devient indésirable dans les eaux de percolation (pollution des nappes phréatiques, eutrophisation) et dans les émissions gazeuses (le protoxyde d'azote est un gaz à effet de serre). Qui plus est la modélisation du cycle de l'azote est complexe, surtout dans le sol où intervient l'activité microbiologique. L'étude menée est par conséquent intéressante pour plusieurs raisons. D'une part pour confirmer et quantifier les impacts environnementaux du colza, qui est fréquemment décrit comme un piège à nitrate pour sa croissance automnale qui limite les risques de lessivage hivernal, sans nécessiter pour cela d'apport d'engrais, car le début du développement consomme l'azote produit par l'activité microbiologique sur le reliquat de la culture précédente. D'autre part, une étude récente mettait en cause le colza en ce qui concerne les dégagements de protoxyde d'azote (Friedrich, 1992). D'autre part les analyses de sol et les mesures de flux effectuées permettent de tester ou de valider les sous modèles de transformations de l'azote.

Bilan lors de la fertilisation des cultures

Le colza prélève les nitrates présents dans le sol et les rend en partie disponibles pour les céréales suivantes. Ceci évite que ces nitrates ne se retrouvent dans les nappes phréatiques. Il sert à rompre les cycles des maladies des céréales et de lutter plus efficacement contre les mauvaises herbes. Positionnée après un colza, une céréale donnera aussi un meilleur rendement. Les cultures de colza et de tournesol - positionnées en “tête de rotations” - permettent de diminuer les doses d'engrais et de produits phytosanitaires nécessaires pour les céréales cultivées après.

Producteurs
Graphique de la production mondiale de Biodiesel

Les plus gros producteurs de biodiesel sont les États-Unis, l'Allemagne et la France. Le département de l'énergie du gouvernement des États-Unis a publié plusieurs documents sur le biodiesel. Les États-Unis soutiennent aussi la recherche dans ce domaine via le «National Renewable Energy Laboratory». En Belgique, les unités de production du biodiesel active ou en phase de construction sont situées à Ertvelde (par Oléon), à Feluy (par Neochim) ainsi qu'à Wandre (par Biofuel). La production de biodiesel est assez faible - inférieure au million de tonnes en France en 2004 par exemple - comparé à la consommation de diesel. Le biodiesel reste par conséquent utilisé marginalement, en mélange par les marchands de carburant, d'autant qu'il fait partie des gazoles susceptibles de figer à trop basse température. En 2007 le Brésil et l'Argentine - où le Colza OGM s'est fortement développé - visent le marché européen. Trois unités de productions sont inaugurées les huit premier mois de l'année en Argentine, dont l'usine de l'huilerie Cincentin (24 000 tonnes/an) et 5 autres sont en cours de construction[10]. L'argentine pourrait ainsi passer de 200 000 t/an mi 2007 à 1 million de t/an en 2008.

La production de biodiesel dans l'UE

La filière du biodiesel se développe presque exclusivement en UE, mais elle gagne du terrain dans autres régions du monde par exemple au Brésil et en Indonésie où les cultures de palmiers et de soja pour un usage énergétique se pratiquent dans l'agriculture sur brûlis au détriment de la forêt. En Europe elle ne concurrence pas l'alimentation car elle est produite sur les terres en jachères ou sur les terres qui bénéficient de l'aide aux cultures énergétiques. Sa production a augmenté de 67% de 2004 à 2005, les principaux producteurs sont l'Allemagne, la France puis le Royaume-Uni et l'Espagne.

Avantages

Une grande partie de la production pétrolière à lieu dans des pays instables : Irak, Nigeria, Venezuela, Iran. Les biocarburants permettent aux pays qui les produisent de devenir moins dépendants sur le plan énergétique. D'autre part, la production de biodiesel est source de création d'emplois.

En Europe, et tout spécifiquement en France, la part des véhicules Diesel dans le parc automobile progresse au détriment des véhicules essence. Le Diester qui se substitue au gazole permet par conséquent de diminuer les importations de gazole et de perfectionner la balance commerciale de la France, tout en évitant des rejets de CO2 dans l'atmosphère. La stratégie de réduction de la dépendance énergétique de la France se justifie d'autant plus depuis les hausses des cours du pétrole.

Les coproduits sont des produits qu'on ne souhaite pas créer à la base lors de la fabrication des biocarburants, mais qui peuvent tout de même avoir une utilité. Ils pourraient surtout amortir les coûts des biocarburants en leurs apportant une source de profit supplémentaire et/ou qui permettraient à d'autres secteurs économiques de croître parallèlement à la production de biocarburants. Les biocarburants contribuent à relancer l'agriculture européenne. Après broyage des graines oléagineuses, on obtient en déchet une pâte qu'on nomme des tourteaux et qui est parfois utilisé pour l'alimentation animale. L'estérification produit aussi du glycérol utilisé par de nombreux chimistes mais aussi l'industrie.

Inconvénients

Le biodiesel reste un produit industriel, tandis que les huiles végétales brutes pourraient, après filtrage poussé (1 µm à 5 µm) et neutralisation[Note 4], être directement injectées dans un moteur diesel, fréquemment peu sensible au carburant utilisé, mais pas dans l'ensemble des voitures diesel ni dans n'importe quelles conditions. Dans certains pays, le biodiesel est fabriqué à partir d'une marchandise à vocation alimentaire. En France, la rentabilité de la filière repose sur la production de colza sur des parcelles dites en «jachère industrielle» à un prix inférieur au prix du marché du colza alimentaire. Le taux de jachère imposé par la politique agricole européenne a chuté de 15 % dans les années 1990 à 5% en 2004 pour finalement être supprimé en 2007, fragilisant tout l'équilibre de la filière. Dieser industrie annonce en août 2007 en France qu'il allait proposer des contrats pluriannuels augmenter son prix d'achat de 20 euros/t pour fidéliser les agriculteurs qui risquent de planter des cultures plus rentables que des agrocarburants[10]. La production industrielle de colza est fréquemment qualifiée de «productiviste».

Le biodiesel est plus cher que le gazole et a par conséquent besoin d'une «incitation fiscale», sous la forme d'une défiscalisation importante (80% d'exonération de la TIPP). La production de diester est d'autre part toujours négligeable face à la consommation de gazole, qui équivaut, il est vrai, en France à une surface cultivée en colza de 25 millions d'hectares (la France dispose de 18 millions d'hectares de terres arables). La défiscalisation des carburants «écologiques» est une source de controverses, bien que fixée en partie par la directive européenne 2003/96/CE[11] pour ce qui est des pays européens.

Certains mettent en avant des différences techniques avec le gazole, qui nécessite des apréciséments sur les véhicules. Cependant, ce type de critique n'apparaît fondé ni à l'usage ni à l'étude. Qui plus est , la réaction de transestérification nécessitent un chauffage par conséquent consomme de l'énergie. Enfin, toujours en relation avec les matières premières, on retrouve la fabrication des engrais par l'industrie chimique qui nécessite des produits pétroliers.

Perspectives

Le prix du pétrole continue d'augmenter chaque jour, le biodiesel est un des moyens pour remédier à la crise énergétique. La production d'huile à partir de certaines algues aurait un meilleur rendement énergétique selon des travaux récents.

Politique d'aide

Au niveau européen, l'obligation du gel des terres est mise en place avec la réforme de 1992 en vue d'équilibrer le marché des céréales. La culture de productions non alimentaires - y compris les cultures énergétiques - est autorisée pour tout autant que l'utilisation de la biomasse soit garantie par un contrat ou par l'agriculteur. Une aide spéciale aux cultures énergétiques a été mise en place avec la réforme de la PAC de 2003. En 2007, une prime d'un montant de 45 €/ha a été prévue avec une superficie maximale garantie de 1, 5 million d'hectares comme plafond budgétaire.

Au niveau français, la France devance de 2 ans les mesures d'incorporation prise de l'Union Européenne. En 2007, l'ensemble des moteurs diesels roulaient au diester avec 5% en volume d'additif, cette année à 6, 3% et en 2010, la France s'est engagée à incorporer 7, 7% en volume et en 2015 ce sera de 10% en volume. Actuellement, 60 collectivités et entreprises, soient 8000 véhicules l'utilisent à 30%. Cette nouvelle fabrication bénéficie d'exonération de Taxe intérieur sur les produits Pétroliers (TIPP) normalement appliquée au carburant. Le biodiesel en 2007 a été détaxée de 65%.

Notes

  1. Le B20/B-20 ou encore BD20 sont un carburant diesel contenant 20% de biodiesel et 80% de gazole, B40 contient 40%, etc.
  2. C'est une variété de colza de printemps à basse teneur en acide érucique.
  3. Le colza le plus souvent, mais le procédé est applicable à l'ensemble des huiles.
  4. Les huiles sont acides ce qui est peu compatible avec l'huile de vidange qui est alcaline.

Références

  1. abcd Entrée du numéro CAS 67762-38-3 dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la BGIA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 1 novembre 2008 (JavaScript indispensable)
  2. ab (fr) D. Ballerini, J. -L. Lemarchand (2007) , Le plein de biocarburants ?
  3. (fr) Biocarburant : les algues sont-elles la solution ? sur Oleocene. org
  4. (en) A Look Back at the U. S. Department of Energy's Aquatic Species Program : Biodiesel from Algæ sur National Renewable Energy Laboratory
  5. (fr) Transestérification de l'Huile en Biodiesel Assisté par Ultrason
  6. (en) NExBTL diesel
  7. (fr) Neste Oil va construire la plus grande usine de biodiesel au monde sur Biocarburants. canalblog. com
  8. (fr) Les biocarburants sont pire que le pétrole qu'ils sont censés remplacer durablement
  9. (en) The most destructive crop on earth is no solution to the energy crisis sur Columnists - Guardian Unlimited
  10. ab MH, André, in "La France agricole, pages 20/21, 31 Aout 2007
  11. La directive européenne - 2003/96/CE

Bibliographie
  • (fr) Daniel Ballerini, Jean-Louis Lemarchand, Le plein de biocarburants ?, Editions Ophrys, 2007 (ISBN 978-2710808824)

Liens externes

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