Brabançon

Le Brabant ou brabançon est une race de cheval de trait venant de Belgique.



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Cheval de trait - Traction animale - Énergie renouvelable - Utilisation durable des ressources naturelles

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Brabançon icône cheval
Un cheval brabançon

Région d'origine
Région Belgique
Caractéristiques
Morphologie Cheval de trait
Autre
Utilisation Attelage

Le Brabant ou brabançon est une race de cheval de trait venant de Belgique.

Histoire du cheval de trait belge ou brabançon

L'élevage de la race «cheval de trait belge» date du début du XVIIe siècle. Les diligences postales furent introduites. Il fallait des chevaux énergiques et puissants pour les longs voyages avec ces véhicules plutôt lourds.

Charles-Alexandre de Lorraine, alors gouverneur des Pays-Bas autrichiens, créa les dépôts d'étalons à Saint-Nicolas, Gand et Alost afin de perfectionner le type du cheval de trait vers un cheval d'agriculture fort convoité. C'est pourquoi il importa des étalons Holstein, berbères, normands, napolitains, espagnols, arabes et anglais. Les résultats néenmoins étaient fort décevants et les dépôts furent abandonnés après une dizaine d'années. Une exception : le dépôt d'Alost importa une vingtaine de Shires provenant de l'éleveur anglais appelé Blakewell. Ces chevaux s'avéraient d'excellents raceurs et font ainsi partie des ancêtres lointains du trait belge. En plus des tentatives des autorités pour perfectionner le cheval de trait, il y eut aussi quelques initiatives privées.

Sous le règne français et le Premier Empire de Napoléon Ier (1796), de nombreux chevaux furent utilisés pour la cavalerie et l'artillerie de Napoléon. En 1806, il créa à ces fins les haras impériaux. Le dépôt de Tervuren fut mis en place avec 65 étalons de races différentes : purs-sangs anglais et arabes, normands, percherons, boulonnais, Shires et même des ukrainiens.

Durant la période hollandaise de 1814-1830, l'élevage ne fut plus encouragé. Voilà pourquoi en 1830, la Belgique récemment déclarée indépendante, n'avait plus de chevaux de qualité. Le nouveau gouvernement prit immédiatement des mesures pour stimuler l'élevage national. Le Ministère de l'agriculture introduisit l'expertise obligatoire pour les étalons et investit 30.000 francs or. Ce budget octroyé chaque année fut divisé en primes partagées entre les 9 provinces. Cette politique eut du succès et bientôt on vit d'excellents jeunes chevaux dans les champs. Mais l'introduction du chemin de fer en 1835 forma une nouvelle menace. Les diligences postales disparurent et des centaines de chevaux de qualité se retrouvaient sur le marché. L'agriculture ouvrait un nouveau débouché car il fallait des chevaux puissants pour le travail des champs. C'est ce secteur économique qui sera à la base du succès mondial de notre cheval de trait belge. Le dépôt de Tervuren fut fermé définitivement et on mit ainsi fin aux croisements avec les autres races. A partir de ce moment, le cheval de trait belge fut élevé et perfectionné pour et par la race même. Par un arrêté ministériel datant du 6 avril 1854 une commission fut créée, chargée de le perfectionnement de la race. Sur son ordre, un projet fut présenté aux gouverneurs des provinces pour accorder des primes aux meilleurs raceurs. Huit provinces acceptèrent immédiatement. Liège ne donna son accord qu'en 1877 et c'est d'ailleurs dans la province de Liège qu'en 1879 fut créée la société des Éleveurs Belges qui sera à la base de la société nationale du cheval de trait belge.

Bien vite le cheval de trait belge se fait une réputation mondiale. L'exportation bat son plein vers les États-Unis, l'Allemagne, l'Italie, la Russie, la France etc.

La Première Guerre mondiale de 1914-1918 fut une lourde épreuve pour nos éleveurs. Les Allemands réquisitionnèrent les meilleurs chevaux, tant à des fins militaires que pour leur élevage ; au total 110 138 chevaux seraient ainsi partis.

Après la Libération, le cheptel chevalin fut rétabli assez rapidement et la période de l'entre-deux-guerres rencontra l'apogée du cheval de trait belge qui fut reconnu comme la meilleure race chevaline du monde. La Belgique comptait alors 230 000 à 250 000 chevaux de trait recensés. Chaque année à peu près 30 000 étalons et juments furent exportés. Chaque année plus de 15 000 poulains furent enregistrés. Peu après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la traction motorisée mena une lutte inexorable contre la traction chevaline qui fut battue sans même l'espoir de revanche. Le nombre de chevaux diminua pour aboutir aujourd'hui à à peu près 6 000 chevaux, brabançons et ardennais confondus. Les grandes entreprises agricoles furent modernisées avec le tracteur.

Aujourd'hui, la Société royale «Le Cheval de Trait belge» compte quelque 1.350 membres et enregistre à peu près 1 000 poulains. Le concours national annuel connaît toujours un grand succès[1]

Notes et références

  1. Le Cheval de Trait Belge, notre fierté nationale, P. Wolfs et L. De Greeff

Liens externes

Bibliographie

  • Le Cheval de Trait Belge, notre fierté nationale, P. Wolfs et L. De Greeff

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